sommets et profils
Le Tour de France 2023 comportera un total de 30 cols ou côtes ou arrivées en altitude classés en deuxième, première ou hors catégorie.
Leur répartition géographique sera la suivante :
• 1 au Pays Basque,
• 6 dans les Pyrénées,
• 4 dans le Massif central,
• 1 dans le Jura,
• 13 dans les Alpes,
• 5 dans les Vosges.
Lors des trois dernières éditions, le total était le suivant : 23 en 2022, 27 en 2021 et 29 en 2020.
Un puy sans fin.
Au premier regard, on ne voit que lui. En dépit de son altitude relativement modeste, 1 465 m au sommet, le puy de Dôme vit le destin de ceux qui dominent.
De même que les voyageurs en dessinent nettement les contours à une centaine de kilomètres par temps clair, le plus haut volcan d'Auvergne se détache sur la carte du Tour 2023 par sa position géographique, et dans le cœur des fans de cyclisme par sa puissance évocatrice. On mesure bien le poids historique de cette ascension, la dureté des 4 derniers kilomètres ayant été commentée par les plus grands, de Coppi à Merckx en passant par Anquetil, Ocana ou Van Impe. Mais on jouera cette fois-ci sur terrain vierge, aucun coureur du prochain Tour n'ayant eu l'occasion de se mesurer à ces pentes.
L'échéance du dimanche 9 juillet pèsera dans le scénario du Tour de France dont le programme est surtout caractérisé par la visite des cinq massifs montagneux de l'Hexagone avec à chaque fois des opportunités de frapper plus ou moins fort. Dans les Pyrénées, attaquées dans le vif au cœur de la première semaine, les expéditions à Laruns et à Cauterets-Cambasque se chargeront d'une première sélection entre les prétendants à suivre. L'intensité des débats montera nécessairement d'un cran en escaladant le puy de Dôme. Mais la mode étant revenue à des confrontations directes musclées, les matchs à deux, trois voire cinq favoris peuvent prendre une tournure épique dans le Jura en montant au Grand Colombier, en guise de redoutable introduction à un séjour à haute tension dans les Alpes.
L'enchaînement avec les étapes de Morzine et de Saint-Gervais Mont-Blanc placera les coureurs face à leurs limites, là où les plus forts deviennent tout simplement intouchables. Il faudra le rester après la seconde journée de repos, car la victoire de l'unique chrono du Tour, et peut-être le Maillot Jaune, se joueront dans l'ascension de la côte de Domancy juste avant d'atteindre Combloux, à moins que les positions ne volent en éclat en basculant du col de la Loze sur la route de Courchevel. Le tempérament des protagonistes attendus laisse enfin supposer que le crochet vosgien avant de rallier la capitale sera exploité comme l'étape de tous les possibles. Les ascensions du Petit Ballon et du Platzerwasel, avant de se présenter à l'arrivée du Markstein, donneront des sueurs froides au Maillot Jaune jusqu'au bout.
- étape 1 : Bilbao, 182 km
- étape 2 : de Vitoria-Gasteiz à Saint-Sébastien, 208,9 km
- étape 5 : de Pau à Laruns, 162,7 km
- étape 6 : de Tarbes à Cauterets-Cambasque, 144,9 km
- étape 9 : de Saint-Léonard-de-Noblat au puy-de-Dôme, 182,4 km
- étape 13 : de Châtillon-sur-Chalaronne au Grand Colombier, 137,8 km
- étape 14 : d'Annemasse à Morzine les Portes du Soleil, 151,8 km
- étape 15 : Des Gets les Portes du Soleil à Saint-Gervais Mont-Blanc, 179 km
- étape 16 : de Passy à Combloux, 22,4 km
- étape 17 : de Saint-Gervais Mont-Blanc à Courchevel, 165,7 km
- étape 20 : de Belfort au Markstein Fellering, 133,5 km