une alimentation plus durable est-elle possible ?
Depuis 50 ans, nos habitudes alimentaires ont changé. Notre alimentation est plus diversifiée, mais aussi plus riche en graisses, en sucres et en protéines animales. Nous cuisinons moins, consommons davantage de plats préparés et mangeons plus souvent à l'extérieur. Nous recherchons aussi un large choix d'aliments, partout et en toutes saisons, souvent au prix le plus bas.
Cette façon de nous nourrir n'est pas sans conséquences sur la santé (surpoids, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, etc.) et sur l'environnement : pollution de l'air, de l'eau et des sols, consommation d'énergie, émissions de gaz à effet de serre, etc. Sans parler du gaspillage alimentaire qui augmente encore la quantité de ressources inutilement consommées et les déchets à traiter.
Cependant, les perceptions des consommateurs évoluent, même si les changements d'habitudes doivent encore se concrétiser. 85 % des Français n'envisagent pas de changer de régime alimentaire, mais 24 % se disent aujourd'hui "flexitariens" et veillent à consommer moins de viande (Source : Végétariens et flexitariens en France en 2020, Ipsos pour FranceAgriMer). 2,2 % seulement l'ont totalement bannie de leur alimentation. Des chiffres nettement en dessous de la moyenne de pays tels que les pays anglo-saxons, l'Allemagne ou encore la Suisse.
Une alimentation bonne pour notre santé, pour l'environnement et équitable pour tous est-elle possible ? Tour d'horizon des impacts, des tendances et des solutions.
CO2 :
• 1/4 des émissions de gaz à effet de serre en France provient de nos assiettes. Source : L'empreinte énergétique et carbone de l'alimentation en France, Club Ingénierie Prospective Énergie et Environnement, 2019,
• 84 % des français seraient attentifs aux conséquences de l'alimentation sur la santé,
• 62 % auraient changé leurs habitudes de consommation pour réduire leur empreinte environnementale. Source : Végétariens et flexitariens en France en 2020, Ipsos pour FranceAgriMer.