3. Comment évolue la production alimentaire ?
Le bio : une dynamique à consolider.
Les filières agricoles bio ne cessent de se développer : fin 2021, on comptait 58 413 fermes engagées en bio (13,4 % des fermes en France), avec plus de 200 000 emplois temps plein, dont 144 000 emplois ancrés dans les territoires et non délocalisables. La demande, elle, est croissante : en 2021, 76 % des Français déclarent consommer des produits bio au moins une fois par mois et 52 % au moins une fois par semaine.
D'ici fin 2022, l'objectif est d'atteindre 15 % de surface agricole française cultivée en bio. Source : Programme "Ambition Bio" 2022.
Plus de 6,6 % de la consommation alimentaire des ménages est consacrée aux produits bio. Source : Les chiffres 2021 du secteur bio, Agence Bio 2022.
L'agroécologie, késako ? Aujourd'hui, des agriculteurs s'engagent dans l'amélioration de leurs pratiques à travers l'agroécologie : développement des légumes secs, diversification des cultures, plantation de haies, amélioration de l'alimentation animale et mode de production biologique.
Une partie de la pêche devient "durable".
Depuis 2015, il est interdit de rejeter en mer les poissons vivants ou morts attrapés dans les filets mais non désirés (trop petits, espèce de moindre intérêt commercial, etc.). Ils doivent être conservés à bord et débarqués pour être transformés en farine et huile de poissons (aliments d'élevages), en aliments pour animaux domestiques, en fertilisants, etc.
En outre, de plus en plus de pêcheries et de fermes d'aquaculture se lancent dans des démarches de gestion durable de leurs exploitations.
En 2020, 60 % des poissons débarqués en France métropolitaine provenaient de populations exploitées durablement, contre 15 % il y a 20 ans. Source : Bilan 2020 de l'état des populations de poissons pêchées en France, Ifremer.