étape 6 : jeudi 4 juillet
De Mâcon à Dijon, 163,5 km.
Mâcon.
1991 reste à double titre un millésime de choix pour Mâcon, qui accueillait pour la première fois le Tour de France, avec une victoire décisive en chrono de Miguel Indurain, en route vers son 1er titre.
Quelques semaines plus tôt, c'est un futur champion du monde de football, Antoine Griezmann, qui y avait vu le jour. Depuis 2006 et la dernière arrivée du Tour organisée au pays d'Alphonse de Lamartine (victoire de Matteo Tossato), 2 départs y ont été donnés.
La ville a inspiré 2 Thomas spécialistes des échappés : Voeckler, qui s'imposait en 2012 à Bellegarde-sur-Valserine ; puis De Gendt vainqueur en solitaire à Saint-Étienne en 2019.
Ville-étape pour la 7ème fois, préfecture de Saône-et-Loire (71), 34 500 habitants.
Dijon.
La capitale historique du Duché de Bourgogne a fait son apparition dès 1906 sur la carte du Tour de France, pour l'arrivée d'une étape débutée 416 km plus tôt à Nancy et remportée par René Pottier. Parmi les vainqueurs qui ont brillé chez les moutardiers, la belle histoire revient à Régis Clère, qui avait été repêché quelques jours plus tôt alors qu'il terminait hors délais, et s'était ensuite imposé à 2 reprises, dont une à Dijon quasiment à domicile pour le natif de Langres. Le doublé lui a valu la distinction de combatif du Tour 1987.
Ville-étape pour la 18ème fois, préfecture de la Côte-d'Or (21), 159 500 habitants.
Commentaire de Christian Prudhomme.
Les amateurs d'architecture médiévale seront servis par les images aériennes, qui ne se contenteront pas de faire découvrir l'abbaye de Cluny. Des échappés partiront avec l'ambition de résister au peloton dans les vignes de la côte chalonnaise, mais les sprinteurs devraient avoir le dernier mot sur la ligne droite de 800 m qui se présente dans la préfecture de la Côte-d'Or.