étape 9 : dimanche 9 juillet

De Saint-Léonard-de-Noblat au puy de Dôme : 182,4 km

Saint-Léonard de-Noblat.

Si le physicien Louis-Joseph Gay-Lussac né ici a donné son nom à de nombreuses rues dans les villes de France, c'est l'un des enfants d'adoption de Saint-Léonard-de-Noblat qui lui vaut sa notoriété, chez les amateurs de cyclisme et bien au-delà.

Natif du département voisin de la Creuse, Raymond Poulidor s'y est installé pour épouser Gisèle et n'a plus quitté le village où il s'est éteint en novembre 2019. Présent à huit reprises sur le podium du Tour de France, un record, "Poupou" a pu assister à l'unique départ donné de chez lui en 2004, pour une étape remportée à Guéret par Robbie McEwen.

• Ville-étape pour la 2ème fois,
• commune de la Haute-Vienne (87),
• habitants : 4 400 (Miaulétous et Miaulétounes),
• ville-saint-leonard.fr.

Puy de Dôme.

Le plus jeune volcan de la Chaîne des Puys en est aussi son plus haut sommet. Il s'est surtout fait une place à part dans l'histoire du Tour, sélectionné parmi les premières grandes arrivées en altitude lors de l'édition 1952. Comme à l'Alpe d'Huez et à Sestrières, c'est Fausto Coppi qui s'imposait à l'arrivée. Ce sont pourtant les images du duel Anquetil-Poulidor en 1964 qui ont traversé les époques, faisant oublier que l'ascension a également été dominée en contre-la-montre par Federico Bahamontes (1959), mais aussi par Luis Ocana à deux reprises (1971 et 1973), comme Joop Zoetemelk quelques années plus tard (1976 et 1978). Le Danois Johnny Weltz a été le dernier à s'y imposer en 1988.

• Site-étape pour la 14ème fois,
• plus haut sommet (1 465 m) de la Chaîne des Puys dans le Massif central,
• situé sur les territoires des communes de Ceyssat et d'Orcines dans le Puy-de-Dôme (63),
• habitants : 662 000 dans le département du Puy-de-Dôme,
• volcan.puy-de-dome.fr, puy-de-dome.fr.

Repos le lundi 10 juillet à Clermont-Ferrand.

Le commentaire de Christian Prudhomme.

Nul doute que l'émotion du retour au puy de Dôme trente-cinq ans après stimulera l'appétit des grimpeurs les plus racés. Les reliefs auvergnats auront pris soin d'user les jambes des prétendants bien avant de se lancer à l'assaut de ce redoutable et majestueux sommet. Sur les 4 derniers kilomètres, en conclusion d'une journée à 3 600 m de dénivelé cumulé, la pente moyenne flirte avec les 12 %.