étape 8, samedi 13 juillet
Mâcon à Saint-Étienne, 200 km, accidentée.
Départ : Mâcon.
Ville-étape pour la 6ème fois.
Préfecture de Saône-et-Loire (71).
34 300 habitants (Mâconnais).
1991 reste à double titre un millésime de choix pour Mâcon, qui accueillait pour la 1ère fois le Tour de France, avec une victoire décisive en chrono de Miguel Indurain. Quelques semaines plus tôt, c'est un futur champion du monde de football, Antoine Griezmann, qui y avait vu le jour. Sur le Critérium du Dauphiné 2011, le jeune Allemand John Degenkolb confirmait son entrée dans le cercle des sprinteurs qui comptent en s'imposant sur les bords de Saône, au pied de la statue de Lamartine.
Arrivée : Saint-Étienne.
Ville-étape pour la 26ème fois.
Préfecture de la Loire (42).
172 000 habitants (Stéphanois).
400 000 habitants pour Saint-Etienne Métropole.
Par sa position centrale sur la carte de France, la cité des armes et du cycle n'a pas connu les Tours d'avant-guerre qui s'attachaient à "coller" aux frontières. En revanche, elle l'a reçu à 25 reprises depuis 1950 et lors du dernier passage en 2014, l'arrivée au sprint consacrait pour la première fois le sprinteur norvégien Alexander Kristoff. Mais l'image la plus célèbre reste celle de Bernard Hinault en 1985, Maillot Jaune ensanglanté et nez fracturé.
Le commentaire de Christian Prudhomme.
La route vers Saint-Étienne exhalera des parfums de Beaujolais sur sa 1ère partie mais c'est bien un chemin de croix que subiront les rétifs à la grimpette. Entre la Croix de Montmain, la Croix de Thel, la Croix Paquet, la Croix de Part et la côte d'Aveize il leur faudra se frotter à tous les types de raidards : 3 800 m de dénivelé positif au total !