étape 9, dimanche 9 juillet : Nantua à Chambéry, 181,5 km
Départ : Nantua.
Ville-étape inédite.
Sous-préfecture de l'Ain (01).
3 500 habitants.
En gastronomie, la ville qui borde le lac du même nom a depuis longtemps gagné ses galons grâce à la sauce Nantua, réalisée à base d'écrevisses et se mariant à merveille avec les quenelles de brochet. Côté cyclisme, la "sauce Nantua" consiste en une émulsion de jeunes talents, si l'on en juge par l'identité des coureurs qui se sont imposés depuis que le Tour de l'Ain y fait régulièrement étape : Wout Poels (2011, 2013), Andrew Talansky (2012), Julian Alaphilippe (2014), Pierre Latour (2015).
Arrivée : Chambéry.
2 fois ville-étape.
Préfecture de la Savoie (73).
60 600 habitants.
Porte d'entrée privilégiée vers toutes les vallées de Savoie, la préfecture du département a vu passer le peloton du Tour de façon quasi systématique. En revanche, il s'agira de la 1ère arrivée dans la Cité des Ducs qui a notamment accueilli un départ historique à double titre en 1996. Dans cette étape menant aux Arcs, le Maillot Jaune, Stéphane Heulot, genou douloureux, était contraint de quitter le Tour. La montée à la station signa ensuite la fin de l'ère Indurain, avec une défaillance qui reléguait le quintuple vainqueur à bonne distance du nouveau leader, Evgueni Berzin.
Le commentaire de Christian Prudhomme : même dans les Alpes et les Pyrénées, les ascensions qui flirtent avec les 10 % de moyenne sur toute leur longueur sont une réelle rareté. Il y en aura pourtant 3 sur cette étape jurassienne comptant au total 4 600 mètres de dénivelé positif. Il y aura d'abord la découverte du col de la Biche puis le versant inédit et effrayant appelé la Directissime, des pentes à 22 %, au Grand Colombier avant l'explication finale au Mont du Chat, en sommeil sur le Tour depuis 1974. Un rendez-vous incontournable pour les favoris.