étape 16, mardi 18 juillet : Le Puy-en-Velay à Romans-sur-Isère, 165 km
Départ : Le Puy-en-Velay.
4 fois ville-étape.
Préfecture de la Haute-Loire (43).
19 300 habitants.
Parmi les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, l'itinéraire partant du Puy a été rebaptisé Via Podiensis. Moins longue que le fameux pèlerinage mais menée sur un rythme bien plus soutenu, la dernière étape ayant quitté le Puy-en-Velay, en 1996, s'était achevée à Super-Besse sur la victoire du Danois Rolf Sorensen. Quelques années plus tôt, en 1990, c'est après un départ donné du Puy que l'Espagnol Marino Lejarreta avait remporté son unique victoire sur le Tour au sommet du Causse Noir à Millau.
Arrivée : Romans-sur-Isère.
Ville-étape inédite.
Chef-lieu de canton de la Drôme (26).
33 600 habitants.
Le peloton du Tour ne s'est jamais arrêté à Romans. En revanche, les coureurs de Paris-Nice ont eu l'occasion d'y déguster des ravioles : une 1ère fois en 1962 au soir de la victoire de Rudi Altig puis, au printemps dernier, pour fêter celle de Nacer Bouhanni. Si l'arrivée en ville est inédite, le Tour a été croqué des dizaines de fois par l'un de ses enfants, le caricaturiste Roger Blachon. Romans est également la ville natale de l'un des espoirs du cyclisme français, Pierre Latour, vainqueur d'étape cette année sur la Vuelta.
Le commentaire de Christian Prudhomme : les routes du jour sont notamment bien connues des cyclotouristes adeptes de l'Ardéchoise, avec des reliefs qui pourront donner confiance aux échappés. Mais les arrivées dans la vallée du Rhône s'achèvent le plus souvent par des sprints massifs… à moins que le vent ne vienne s'en mêler.