étape 10, mardi 11 juillet : Périgueux à Bergerac, 178 km
Départ : Périgueux.
3 fois ville-étape.
Préfecture de la Dordogne (24).
32 300 habitants.
Sur le Tour, l'histoire de la capitale du Périgord blanc est liée à celle de rouleurs hors du commun s'étant illustrés sur des chronos partant ou arrivant à Périgueux. Par ordre d'apparition au palmarès, Jacques Anquetil y a livré une réelle démonstration en 1961, en rajoutant ce jour-là près de 3 minutes à son avance sur Charly Gaul. En 1994, c'est sur cette étape, dessinée en sens inverse à destination de Bergerac, que Miguel Indurain enfilait le Maillot Jaune. 20 ans plus tard, la lignée était respectée avec le succès de Tony Martin.
Arrivée : Bergerac.
3 fois ville-étape.
Sous-préfecture de la Dordogne (24).
28 200 habitants.
Bien que le héros de la pièce d'Edmond Rostand n'ait aucun lien direct avec la commune, Cyrano a tout de même été érigé en statue sur une place du centre historique de Bergerac. Hormis les chronos pour lesquels elle était associée à Périgueux, la ville n'a connu qu'une arrivée d'étape en ligne sur le Tour de France, lors de l'édition 2014. Il avait fallu autant de flair que de puissance au Lituanien Ramunas Navardauskas pour piéger le peloton avec une attaque magistrale à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée.
Le commentaire de Christian Prudhomme : après la journée de repos en Dordogne, les débats reprendront dans une atmosphère paisible et romantique. Mais la course reprendra vite le dessus sur les velléités de farniente y compris aux abords de la grotte de Lascaux dont la réplique intégrale ouvrira en décembre prochain. Amateurs d'art rupestre ou pas, il faudra se concentrer sur le sprint à disputer, ou à éviter, c'est selon !, à Bergerac.