étape 3, lundi 4 juillet : Granville/Angers, 223,5 km

Départ : Granville.
1 fois ville-étape.
Chef-lieu de canton de la Manche (50).
13 780 habitants.

La station balnéaire domine à l'une de ses extrémités la baie du Mont-Saint-Michel, dont l'élégance et la majesté ont imprégné l'enfant le plus célèbre de la ville. Le couturier Christian Dior, évoquant dans son autobiographie la maison de son enfance, confie que "sa vie, son style, doivent presque tout à sa situation et son architecture". Un autre artiste au registre plus musclé, André Darrigade, vainqueur au sprint, y a brillé lors de l'unique arrivée du Tour en 1957.

Arrivée : Angers.
18 fois ville-étape.
Préfecture de Maine-et-Loire (49).
149 000 habitants.

La majeure partie des arrivées à Angers a été jugée au sprint, y compris la dernière remportée par Tom Boonen en 2004. Mais la ville a surtout accueilli en 1967 le premier prologue de l'histoire du Tour. Promis à Raymond Poulidor, le Maillot Jaune lui avait une nouvelle fois échappé au profit de l'Espagnol José María Errandonea, vainqueur avec 6 secondes d'avance. En 1972, c'est un autre prologue remporté par Eddy Merckx qui ouvrait le Grand Départ du Tour.

Commentaire de Christian Prudhomme : il y aura des revanches à prendre pour les battus du premier jour dont les équipiers seront mis à contribution à la fois pour programmer sur plus de 220 km un regroupement en fin d'étape et organiser un sprint au pied de l'hôtel de ville. Pour un finisseur, succéder à Freddy Maertens, Jan Raas ou Tom Boonen mérite bien tous ces efforts.