étape 9, dimanche 7 juillet : Saint-Girons/Bagnères-de-Bigorre, 165 km

Le commentaire de Christian Prudhomme : les attaquants à l'aise en altitude auront ici l'opportunité d'allier le spectacle à l'efficacité. 5 ascensions figurent au programme du jour. Après l'enchaînement des cols de Portet-d'Aspet et de Menté en début de course, il faudra escalader ceux de Peyresourde et de Val Louron-Azet avant de se frotter à l'ultime difficulté, La Hourquette d'Ancizan.

Saint-Girons, 5 fois ville-étape :
• 7 100 habitants,
• sous-préfecture de l'Ariège (09).
Luis Leon Sanchez avait signé ici une belle victoire en 2009. Mais la ville a le plus souvent accueilli les coureurs en partance vers les cimes. En 1995 comme en 2003, la route vers Cauterets, puis vers Loudenvielle, a été l'occasion pour Richard Virenque de rafler les points nécessaires pour lui assurer le maillot à pois. C'est toutefois une tragédie qu'avait vécu le peloton ce jour de 1995, avec le décès de Fabio Casartelli dans la descente suivant le col de Portet-d'Aspet.

Bagnères-de-Bigorre, 10 fois ville-étape :
• 9 000 habitants,
• chef-lieu de canton des Hautes-Pyrénées (65).
En 1963, déjà triple vainqueur de l'épreuve, Jacques Anquetil n'avait plus grand-chose à prouver sur le Tour. Pourtant, sur une étape dessinée entre Pau et Bagnères-de-Bigorre, avec les cols d'Aubisque et du Tourmalet au programme, le Normand s'est attaché à calmer les ardeurs de la concurrence, et notamment de Federico Bahamontes. A l'arrivée, "Maître Jacques" faisait respecter son statut en s'imposant au sprint, remportant la 1ère étape en ligne de sa carrière sur le Tour.