étape 5, mercredi 3 juillet : Cagnes-sur-Mer/Marseille, 219 km
Le commentaire de Christian Prudhomme : lors des 2 dernières arrivées dans la cité phocéenne, Jakob Piil, en 2003, tout comme Cédric Vasseur, en 2007, avaient participé à des échappées victorieuses. Les audacieux tâcheront de s'inspirer de ces 2 exemples récents et compteront sur la côte de la Gineste, bien connue des coureurs à pied de Marseille-Cassis, pour mener à bien leur entreprise.
Cagnes-sur-Mer, ville-étape inédite :
• 48 500 habitants
• chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes (06).
Les Cagnois qui ont à leur disposition l'un des hippodromes les plus fréquentés du pays délaisseront momentanément les coups de cravache des jockeys pour les coups de pédales des cyclistes. Cagnes-sur-Mer entre pour la 1ère fois sur la carte du Tour de France en tant que ville-étape. En 2009, elle avait vu passer le peloton lors de l'étape Monaco-Brignoles, remportée par Mark Cavendish.
Marseille, 34 fois ville-étape :
• 840 000 habitants,
• préfecture des Bouches-du-Rhône (13).
Présente dès le 1er Tour de France en 1903, Marseille a également accueilli une étape l'année du cinquantenaire puis du centenaire de la Grande Boucle. La 2ème ville de France fait donc partie de toutes les fêtes, et le passage du 100ème Tour dans la capitale européenne de la culture 2013 sonne comme une évidence. Marseille reste aussi célèbre pour avoir vu en 1971 une échappée emmenée par Eddy Merckx, alors distancé au classement par Luis Ocana, arriver avec 2 heures d'avance sur l'horaire prévu.