étape 13, vendredi 12 juillet : Tours/Saint-Amand-Montrond, 173 km
Le commentaire de Christian Prudhomme : voyage au centre de la France ? La route qui emmènera les coureurs de Tours jusqu'à Saint-Amand-Montrond traversera les campagnes de la Touraine puis du Berry. L'allure devrait y être soutenue. Mais il faudra également faire preuve d'une grande vigilance car, dans la plaine, le vent pourrait bien ajouter un grain de folie au déroulement de la journée.
Tours. Dans le sens inverse de la classique des feuilles mortes, Tours a plusieurs fois servi de point de départ de la dernière ou avant-dernière étape de la Grande Boucle. Lors de ces remontées vers la région parisienne on a quelquefois assisté à des victoires de tempérament comme lorsque Jacques Anquetil, en 1961, emmena le sprint pour lancer son coéquipier Robert Cazala. Dans un autre style, en 1970, Jean-Pierre Danguillaume est allé chercher à Versailles une victoire qui lui avait échappé la veille à domicile.
Saint-Amand-Montrond, 2 fois ville-étape :
• 12 000 habitants,
• sous-préfecture du Cher (18).
Sur le Tour de France, la Cité de l'Or est surtout celle où Carlos Sastre a conservé sa tunique jaune dans l'ultime contre-la-montre de l'édition 2008, malgré la menace de Cadel Evans, qui dut encore patienter 3 ans avant de connaître lui aussi la consécration. Mais l'étape du jour devrait cette fois se jouer au sprint. Ce qui fut le cas lors des arrivées d'étapes de Paris/Nice remportées ici par Frédéric Moncassin en 1996, Alessandro Petacchi en 2002 ou Tom Boonen en 2006.