étape 9, lundi 9 juillet : Arc-et-Senans/Besançon, 41,5 km (contre-la-montre individuel)

Le commentaire de Christian Prudhomme : il était naturel de choisir la "Cité du temps" pour accueillir un contre-la-montre dont les 41,5 km pourraient peser d'un poids certain à l'heure du verdict. Besançon et sa majestueuse citadelle sont associés à Arc-et-Senans, également classée au Patrimoine mondial de l'Unesco. Les meilleurs rouleurs du peloton chasseront les secondes dans un écrin de prestige.

Arc-et-Senans :

• 1 fois ville-étape,
• 1 500 habitants,
• commune du Doubs.
Arc-et-Senans a été choisie par Louis XV pour accueillir la Saline Royale dès 1771, mais a attendu 1996 pour voir le peloton du Tour. C'était à l'occasion d'une étape qui s'était élancée d'ici, dans le Doubs, pour rallier Aix-les-Bains. Un néophyte du nom de Michæl Boogerd s'y était imposé, la 1ère des 2 victoires d'étape dans la Grande Boucle du Néerlandais.

Besançon :

• 18 fois ville-étape,
• 123 000 habitants,
• préfecture du Doubs.
La préfecture du Doubs était déjà sur la carte du Tour 1905, ce qui en fait la ville la plus anciennement liée à l'épreuve, après Paris, au programme en 2012. La 1ère arrivée à Besançon rentre dans la catégorie des étapes historiques puisque les coureurs, partis de Nancy, avaient pour la 1ère fois franchi le Ballon d'Alsace, une difficulté qui préfigurait les futures ascensions en montagne. En 2009, le Russe Serguei Ivanov s'était imposé en se débarrassant de ses compagnons d'échappés un peu avant d'entrevoir la citadelle. Au rayon des chronos, Lance Armstrong avait remporté en 2004 le dernier contre-la-montre organisé à Besançon.