étape 6, vendredi 6 juillet : Épernay/Metz, 207,5 km
Le commentaire de Christian Prudhomme : statistiquement, on observe que les étapes favorables aux sprinteurs sont quelquefois contrariées par des attaquants inspirés, qui peuvent bénéficier de l'attentisme du peloton, de conditions météorologiques qui se dégradent ou d'une désorganisation dans la poursuite de l'échappée. A Metz comme ailleurs, les audacieux sont capables de créer la surprise. L'arrivée sera jugée à 2 pas du Centre Pompidou qui a fêté il y a peu son millionième visiteur.
Épernay :
• 4 fois ville-étape,
• 25 000 habitants,
• sous-préfecture de la Marne.
La capitale du champagne a vu débarquer le peloton du Tour pour la 1ère fois en 1963, à l'occasion de la 50ème édition. L'apéritif s'est révélé plutôt pétillant, puisque Federico Bahamontes passait d'emblée à l'offensive, sur le plat, et distançait ses rivaux de près de 1 minutes 30 secondes. C'était suffisant pour préoccuper Anquetil, qui était, quant à lui, tombé après 20 km de course, mais pas pour lui barrer la route d'un 4ème succès.
Metz :
• 40 fois ville-étape,
• 125 000 habitants,
• préfecture de la Moselle.
En 2012, la capitale de la Lorraine pourra se prévaloir d'une histoire de 105 ans avec le Tour. Depuis 1907, 40 arrivées au total ont été jugées à Metz, qui a vu s'imposer 6 vainqueurs de la Grande Boucle : Lucien Petit-Breton, François Faber, Philippe Thys, Nicolas Frantz, André Leducq et Lance Armstrong lors de la dernière arrivée dans la ville, en 1999. A l'occasion de la dernière visite du peloton, le départ d'une étape dessinée en sens inverse avait été donné à Metz, en 2002 : Robbie Mc Ewen s'était imposé à Reims, la voisine d'Épernay.