étape 3, mardi 3 juillet : Orchies/Boulogne-sur-Mer, 197 km
Le commentaire de Christian Prudhomme : les coureurs devraient sentir un parfum de Paris/Roubaix au départ, puisque les acrobates du pavé passent régulièrement à Orchies, sur le chemin des Prières et le chemin des Abattoirs aux noms si évocateurs. Puis, dans les Monts du Boulonnais, 5 côtes au pourcentage oscillant autour de 10 %, les puncheurs auront, comme à Seraing, l'occasion d'offrir un feu d'artifice aux spectateurs et aux téléspectateurs. L'arrivée sera jugée à l'extrémité d'une montée longue de 700 mètres.
Orchies :
• 1 fois ville-étape,
• 8 500 habitants,
• chef-lieu de canton du Nord.
L'entrée en scène des coureurs sur le territoire français est attendue à Orchies, qui a posé une candidature commune avec Tournai au titre de l'Eurorégion, une caractéristique inédite sur le Tour. Mais Orchies est aussi une des rares villes figurant au programme d'une étape sans vainqueur ! En 1982, seules 3 formations avaient pris le départ lorsque le chrono par équipe fut interrompu à Denain par un mouvement de grève, en protestation à la fermeture d'Usinor. En revanche, l'année dernière, la ville a peut-être assisté à la naissance d'un futur grand sprinteur, avec la victoire de l'Allemand Marcel Kittel dans la 1ère étape des Quatre jours de Dunkerque.
Boulogne-Sur-Mer :
• 3 fois ville-étape,
• 43 800 habitants,
• sous-préfecture du Pas-de-Calais.
Si les 2 dernières arrivées d'étapes du Tour à Boulogne-sur-Mer se sont jouées au sprint, avec les victoires du Néerlandais Jean-Paul Van Poppel en 1994, et de l'Allemand Erik Zabel en 2001, le profil de la 3ème étape se prête plutôt à des initiatives comme celles qui ont permis à Pierrick Fédrigo ou à Sylvain Chavanel d'aller y chercher le maillot bleu-blanc-rouge.