étape 20, dimanche 22 juillet : Rambouillet/Paris Champs-Élysées, 120 km

Le commentaire de Christian Prudhomme : le souvenir du dernier départ donné des Yvelines, avec le contre-la-montre final remporté par Greg LeMond en 1989, promet une étape riche en émotions. Si le suspense y sera peut-être moins intense, la dose de frissons est toujours garantie sur le circuit final. Une épopée s'achève pour tous les coureurs qui l'empruntent, et la poignée de sprinteurs qui se disputent la gagne assure un spectacle toujours savoureux.

Rambouillet :

• 1 fois ville-étape,
• 26 000 habitants,
• sous-préfecture des Yvelines.
Le scénario du Tour de France 1966, marqué par une lutte avortée entre Poulidor et Anquetil, a permis à Lucien Aimar de prendre le Maillot Jaune à la faveur d'une échappée qui avait piégé l'essentiel des favoris. Joker de l'équipe Ford, il a eu les coudées franches après l'abandon de son leader, Anquetil. Encore fallait-il résister à Janssen et à Poulidor dans l'ultime chrono du Tour, disputé le dernier jour, entre Rambouillet et Paris. Au final, Aimar conservait 1 minute 7 secondes d'avance sur Janssen.

Paris Champs-Élysées :

• ville-arrivée traditionnelle du Tour de France,
• 37 arrivées sur les Champs-Élysées,
• 2 200 000 habitants,
• capitale de la France et chef-lieu de la Région Île-de-France,
• commune-département et Préfecture.
1 jour par an, la ville la plus visitée du monde interrompt ses habitudes pour accueillir les coureurs du Tour. Son cœur historique, où est installé le circuit final de la dernière étape depuis 1975, se promène à son tour dans 190 pays, par écrans de télévision interposés. Ces dernières années, les Champs-Élysées ont trouvé leur maître : Mark Cavendish, le maillot vert 2011, y est invaincu. Le champion du monde britannique a signé à Paris 3 de ses 20 victoires d'étape mais reste encore à distance du record (34) d'Eddy Merckx.