étape 10, mercredi 11 juillet : Mâcon/Bellegarde-sur-Valserine, 194,5 km

Le commentaire de Christian Prudhomme : la journée de repos à Mâcon ne sera pas superflue pour pouvoir s'attaquer à cette 10ème étape inédite et pleine, elle aussi, de promesses. Avant de plonger vers Bellegarde-sur-Valserine, les grimpeurs qui auraient éventuellement laissé filer des secondes dans le Doubs auront déjà l'occasion de se reprendre dans la redoutable ascension menant au sommet du col du Grand Colombier. Il s'agira d'une 1ère pour le peloton du Tour de France.

Mâcon :

• 4 fois ville-étape,
• 34 150 habitants,
• préfecture de la Saône-et-Loire.
Les 2 contre-la-montre du Tour disputés à Mâcon ont sacré 2 champions de la spécialité. En 1991, Miguel Indurain y scellait le 1er de ses 5 titres en dominant Gianni Bugno et Greg LeMond. Et, en 2002, Lance Armstrong soignait lui aussi son avantage dans l'ultime chrono. Lors du Critérium du Dauphiné 2011, l'étape de Mâcon a donné l'occasion au jeune Allemand John Degenkolb de confirmer son entrée dans le cercle des sprinteurs. 

Bellegarde-sur-Valserine :

• ville-étape inédite,
• 12 100 habitants,
• chef-lieu de canton de l'Ain.
Le Tour a quitté la Suisse, mais s'en rapproche à nouveau en faisant halte à Bellegarde-sur-Valserine, qui ne se trouve qu'à une vingtaine de kilomètres de la frontière. Si la rivière qui donne son nom à la commune sert aussi de limite avec la Savoie, c'est bien dans l'Ain que sera jugée l'arrivée de l'étape. Auparavant, le col du Grand Colombier en aura mis plein la vue, tant par ses redoutables pourcentages que par les décors de carte postale qu'il propose.