étape 15. Dimanche 17 juillet : Limoux/Montpellier, 192,5 Km

L'avis de Jean-François Pescheux : la course dans la course.

"Il faut se rendre dans les Alpes le plus vite possible, en réduisant au maximum les transferts. L'arrivée à Montpellier permet de répondre à cet objectif. Dans ce type d'étapes, la chaleur risque d'être accablante. Si le soleil cogne, il fera vraiment mal et les coureurs ont déjà fourni beaucoup d'efforts. Si certains décident de faire la course, cela peut entraîner des défaillances chez les équipiers. Et comme les favoris ont besoin de leurs équipiers… Tous les jours, c'est une véritable course dans la course! Cette étape est destinée aux sprinteurs, qui n'auront plus ensuite que les Champs-Élysées pour s'imposer."

Limoux.

Ville-étape inédite.
10 300 habitants.
Sous-préfecture de l'Aude.
La renommée de la ville tient pour beaucoup à la Blanquette, un vin pétillant qui a inspiré le célèbre moine Dom Pérignon pour la mise au point de la méthode champenoise. En matière de vélo, la cité accueille pour la 1ère fois le Tour de France, mais s'y connaît toutefois en podiums prestigieux. En 1976, une étape du Grand Prix du Midi Libre avait vu la victoire à Limoux de Lucien Van Impe, futur vainqueur du Tour, devant Bernard Hinault et Raymond Poulidor. Chez les dames, Limoux est également l'un des sites d'étape réguliers du Tour de l'Aude. La multiple championne du monde Marianne Vos est la dernière à avoir inscrit son nom au palmarès, en 2010.

Montpellier.

29 fois ville-étape.
260 000 habitants.
Préfecture de l'Hérault.
La ville la plus dynamique de France sur le plan démographique voit également débouler à grande vitesse les coureurs du Tour, qui ont l'habitude de s'y expliquer au sprint. C'est en tout cas le scénario des 2 dernières étapes en ligne, respectivement gagnées en 2005 et en 2007 par Robbie Mc Ewen et Robert Hunter. Le hasard a aussi fait de Montpellier une curiosité statistique dans l'histoire du Tour de France. La préfecture de l'Hérault a en effet accueilli la 500ème étape de la Grande Boucle en 1936. Près de 30 ans plus tard, en 1963, un autre coureur belge y a gagné, Édouard Sels, le jour de… la 1 000ème étape !