le Tour de France et la Bretagne

La Bretagne, les Bretons et Le Tour de France.

"La bicyclette est fille de Bretagne" disait l'ancien président de la F.F.C. et de l'U.C.I., Achille Joinard. Et la Bretagne, forte de sa traditionnelle vocation cycliste, a beaucoup apporté au sport du vélo, en particulier au Tour de France.
Au cours de sa longue histoire, la grande épreuve de juillet a sillonné tous les départements bretons, faisant étape dans les principales villes de la péninsule armoricaine. Rennes fut la première étape bretonne en 1905.
L'année suivante, les organisateurs innovèrent avec un point de chute à Brest, d'où le Tour partira en 2008.

Les coureurs.

Quatre Bretons figurent au palmarès du Tour de France : Petit-Breton, de son vrai nom Lucien Mazan (1907-1908), Jean Robic (1947), Louison Bobet (1953-1954-1955) et Bernard Hinault (1978-1979-1981-1982-1985).

Les vainqueurs bretons.

Lucien Petit-Breton : deux victoires en 1907 et 1908, 5ème en 1905, 4ème en 1906.

Jean Robic : une victoire en 1947 sans avoir porté le maillot jaune pendant la course, 4ème en 1949, 5ème en 1952.

Louison Bobet : trois victoires d'affilée en 1953, 1954 et 1955. Premier coureur à réaliser cet exploit. 4ème en 1948, 3ème en 1950, 7ème en 1958.

Bernard Hinault : cinq victoires entre 1978 et 1985 et deux places de deuxième en 1984 et 1986. En 1980, blessé au genou, il abandonne alors qu'il portait le maillot jaune.

Bernard Hinault, 5 fois vainqueur du Tour de France.

Un événement fantastique en terre de cyclisme.

“Je suis Breton, ce Grand Départ aura donc nécessairement une saveur particulière pour moi. Les Bretons, et Brest en particulier, attendaient ça depuis tellement longtemps. Ça va être un événement fantastique au cœur d'une région traditionnellement très attachée au cyclisme. Je suis sûr qu'il y aura un monde fou au bord des routes pour encourager les coureurs (...) Pour moi, l'arrivée à Plumelec, où j'avais endossé le Maillot Jaune en 1985 pour ma dernière victoire dans le Tour, réveillera pas mal de souvenirs et de palpitations de plaisir. Pour ce qui est des aspects purement sportifs, on sait que la Bretagne, ça n'est pas ce qu'il y a de plus difficile, mais si les coureurs veulent faire la course, ils trouveront sur les routes bretonnes le terrain pour s'amuser et donner du spectacle.”