le shopping à moindre impact
Soldes, black friday, plateformes d'occasion, etc. Le marketing et la publicité incitent à acheter toujours plus de vêtements, accessoires et chaussures. En ligne comme en magasin, restez maître du jeu !
Pratiquer la méthode bisou.
Créée par Marie Duboin et Herveline Verdeken, elle permet de se poser les bonnes questions avant d'acheter :
• B comme Besoin : ai-je vraiment besoin d'acheter ça ?
• I comme Immédiat : puis-je attendre ?
• S comme Semblable : n'ai-je pas déjà un vêtement, des chaussures ou un sac quasiment identique ?
• O comme Origine : où a-t-il été fabriqué ?
• U comme Utile : vais-je vraiment le porter souvent ?
L'occasion, une bonne idée oui mais…
Si les prix attractifs de la seconde main encouragent à trop acheter et que l'on renouvelle ses vêtements et chaussures trop rapidement, acheter d'occasion perd son intérêt écologique. Encore plus si l'on passe beaucoup de commandes en ligne : cela nécessite des emballages, des transports et de l'énergie pour gérer les colis ! La possibilité de revendre facilement ses objets peut aussi encourager à acheter plus de choses, neuves ou déjà d'occasion. Cela n'est alors pas très écologique non plus !
À savoir : un jean plus écolo, c'est quoi ? Pour avoir moins d'impacts à la fabrication, il doit être brut, non vieilli et non troué. Pour être recyclé, il ne doit pas contenir trop d'élasthanne. Et pour le garder longtemps, choisissez un indémodable !
• 60 % des consommateurs "flânent" sans projet d'achat précis, sur les plateformes comme dans les magasins,
• 50 % sont incités à acheter plus d'objets d'occasion car ils sont moins chers que les produits neufs et désormais plus facilement revendables.
Source, Les objets d'occasion : surconsommation ou sobriété ? ADEME, Université Paris Dauphine PSL et Crédoc, 2022.
E-commerce : 3 règles d'or.
1. Grouper les commandes : une seule vaut mieux que plusieurs petites qui multiplient les trajets et les emballages.
2. Choisir le mode de livraison le plus écologique : mutualisé (points relais, consignes automatiques, etc.).
3. Limiter au maximum les retours de produits pour ne pas générer de pollutions supplémentaires.
Un œil averti sur les étiquettes.
Un regard suffit à repérer le pays de fabrication, les labels environnementaux et la composition du vêtement.
Du mal à vous y retrouver avec les labels sur les vêtements et chaussures ? Découvrez ceux recommandés par l'ADEME sur agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/labels-environnementaux.
À savoir : Bientôt une note sur les vêtements. D'ici fin 2023, vous trouverez une note de A à E sur les vêtements, en fonction de leur empreinte environnementale.
Les français achètent environ 10 kg de textiles et chaussures par an. Source : Rapport d'activité 2021, Refashion, 2022.
Fabrication des vêtements : l'envers du décor.
Toutes les étapes de fabrication d'un jean l'obligent à parcourir des milliers de kilomètres.
La culture du coton, le tissage, la teinture, le façonnage, la pose des boutons, etc. se font dans des pays différents où les conditions de travail sont parfois extrêmement difficiles. Au final, avant d'arriver dans votre armoire, un jean a parcouru 65 000 km et a consommé l'équivalent en eau de 285 douches !
Quels impacts environnementaux ont mes vêtements et mes chaussures ? Découvrez-les avec le livret de l'ADEME "Le revers de mon look".