les équipements bénéficiant de la nouvelle étiquette
1. Les réfrigérateurs, congélateurs et appareils combinés.
Exemple d'étiquette énergie (sur votre document original page 3).
La nouvelle étiquette classe les réfrigérateurs, congélateurs et appareils combinés sur une échelle de A à G. Les produits les plus efficaces sont étiquetés A, mais sont très peu nombreux. L'offre d'appareils bien classés s'élargira avec l'arrivée de nouveaux modèles.
Choisir une classe C plutôt qu'une classe F offre 50 % d'économies d'énergie, soit 130 kWh/an. Cela représente 1 950 kWh et 370 € sur 15 ans (tarif de l'électricité utilisé pour les calculs : 0,188 €/kWh).
Explication des pictogrammes (couleur noire) :
• schéma d'un haut parleur avec à l'intérieur la mention "38 dB" (le chiffre "38" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) et en dessous les lettres ABCD (la lettre B mise en avant dans un caractère plus gros et en gras) : bruit en décibels et classe d'émission de bruit,
• schéma d'une bouteille et en dessous la mention "67 L" (le chiffre "67" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) : volume en litres du compartiment réfrigérateur,
• schéma d'un flocon de neige et en dessous la mention "226 L" (le chiffre "226" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) : volume en litres du compartiment congélateur.
2. Les caves à vin.
Exemple d'étiquette énergie (sur votre document original page 3).
La technologie de froid des caves à vin est fortement consommatrice d'énergie. La nouvelle étiquette prévoit une répartition des produits sur une échelle de A à G. Néanmoins, les meilleures caves à vin que l'on peut trouver actuellement sont classées E.
Explication des pictogrammes (couleur noire) :
• schéma de 3 bouteilles de vin et en dessous le chiffre "164" (le chiffre "164" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) : nombre de bouteilles de vin standard (75 cL) pouvant être stockées,
• schéma d'un haut parleur avec à l'intérieur la mention "39 dB" (le chiffre "39" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) et en dessous les lettres ABCD (la lettre B mise en avant dans un caractère plus gros et en gras) : bruit en décibels et classe d'émission de bruit.
3. Les lave-vaisselle.
Exemple d'étiquette énergie (sur votre document original page 4).
La nouvelle étiquette classe les lave-vaisselle sur une échelle de A à G. Désormais, le calcul de la consommation en eau et en électricité est basé sur 100 cycles de lavage avec le programme Éco. Les appareils les plus efficaces sont actuellement classés B. Les nouveaux modèles mis en vente pourront à l'avenir être classés A.
Choisir une classe C plutôt qu'une classe F offre 30 % d'économies d'énergie, soit environ 50 kWh/an. Cela représente 500 kWh et 90 € sur 10 ans (tarif de l'électricité utilisé pour les calculs : 0,188 €/kWh).
Explication des pictogrammes (couleur noire) :
• schéma d'un robinet qui goutte et en dessous la mention "7 L" (le chiffre "7" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) : consommation d'eau en litres pour un cycle en programme Éco,
• schéma d'un haut parleur avec à l'intérieur la mention "44 dB" (le chiffre "44" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) et en dessous les lettres ABCD (la lettre B mise en avant dans un caractère plus gros et en gras) : bruit en décibels et classe d'émission de bruit,
• schéma de 3 verres et 3 assiettes côte-à-côte et en dessous la mention "13x" (le chiffre "13" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) : capacité en nombre de couverts standards,
• schéma d'une horloge et en dessous la mention "1:30" ("1:30" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) : durée du programme Éco.
4. Les lave-linge.
2 exemples d'étiquette énergie : lave-linge classique et lave-linge séchant (sur votre document original page 4).
La nouvelle étiquette classe tous les lave-linge sur une échelle de A à G. Les modèles les plus performants sur le marché sont classés A. Changer d'une classe représente environ 12 à 13 % d'économies sur la consommation d'énergie.
Choisir une classe B plutôt qu'une classe E offre 35 % d'économies d'énergie, soit environ 60 kWh/an. Cela représente 600 kWh et 110 € sur 10 ans (tarif de l'électricité utilisé pour les calculs : 0,188 €/kWh).
Pour les lave-linge "classiques", le calcul de la consommation en électricité est basé sur 100 cycles de lavage.
L'étiquette des lave-linge séchants offre quant à elle une double entrée, car ils sont souvent utilisés pour la fonction de lavage uniquement. Elle est divisée en 2 parties : l'échelle de gauche pour la consommation d'un cycle lavage + séchage, et celle de droite pour la consommation d'un cycle de lavage seul.
Explication des pictogrammes (couleur noire) :
• schéma d'un panier à linge et en dessous la mention "7 kg" (le chiffre "7" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) : capacité de linge en kg,
• schéma d'une horloge et en dessous la mention "2:30" ("2:30" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) : durée du programme "Éco 40-60",
• schéma d'un robinet qui goutte et en dessous la mention "32 L" (le chiffre "32" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) : consommation d'eau par cycle en litres,
• schéma d'un tee-shirt essoré et en dessous les lettres ABCDEFG (la lettre B mise en avant dans un caractère plus gros et en gras) : classe d'efficacité de l'essorage,
• schéma d'un haut parleur avec à l'intérieur la mention "73 dB" (le chiffre "73" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) et en dessous les lettres ABCD (la lettre B mise en avant dans un caractère plus gros et en gras) : bruit en décibels et classe d'émission de bruit pour la phase d'essorage.
5. Les téléviseurs et écrans.
Exemple d'étiquette énergie (sur votre document original page 5).
Avec la nouvelle étiquette, les téléviseurs et écrans sont classés sur une échelle de A à G. Le calcul de la consommation en électricité se base désormais sur 1 000 heures de fonctionnement en mode SDR. Les appareils les plus performants actuellement sur le marché sont notés E pour les téléviseurs et B pour les écrans.
À noter que la classe énergétique d'un téléviseur permet de comparer des appareils ayant un écran de même taille et ne traduit pas sa consommation réelle d'électricité : un appareil de grande taille très bien classé peut au final consommer plus qu'un appareil moins bien classé, mais plus petit.
Changer une classe représente environ 15 à 20 % d'économies sur la consommation d'énergie. Choisir une classe D plutôt qu'une classe G offre 40 % d'économies d'énergie, soit environ 80 kWh/an. Cela représente 800 kWh et 150 € sur 10 ans (tarif de l'électricité utilisé pour les calculs : 0,188 €/kWh).
Explication des pictogrammes (couleur noire) :
• mention HDR dans un rectangle bicolore (noir et blanc) au dessus les lettres ABCDEFG (la lettre B mise en avant dans un caractère plus gros et en gras) et en dessous la mention "58 kWh/1000h" (le chiffre "58" mis en avant dans un caractère plus gros et en gras) : consommation d'énergie en mode HDR pour 1 000 heures de fonctionnement,
• schéma d'une télévision traversé par une flèche en diagonale sur lequel on trouve les mentions "108 cm" et en dessous "43"". Sur le dessus et sur le côté droit du schéma de la télévision des informations sur la résolution (px) : diagonale de l'écran (en cm et pouces) et résolutions horizontale et verticale.
6. Les ampoules et LED.
Exemple d'étiquette énergie (sur votre document original page 5).
Depuis le 1er septembre 2021, les exigences d'efficacité énergétique des lampes sont renforcées :
• les lampes fluocompactes ne peuvent plus être mises sur le marché en Europe,
• les spots halogènes basse tension ne sont plus autorisés,
• les critères de durabilité et d'efficacité des LED sont accrus.
La nouvelle étiquette est obligatoire pour les ampoules. Y compris celles contenues dans un autre produit (miroir, four...), si elles ne sont pas accessibles et ne peuvent pas être remplacées. Elle les classe sur une échelle de A à G, où les ampoules et les LED classées C sont pour le moment les plus performantes du marché. La consommation d'énergie annuelle en kWh est fondée sur 1 000 heures d'utilisation d'une lampe dans le résidentiel.
Hors étiquette énergie, les indications obligatoires sur l'emballage d'une lampe sont :
• son flux lumineux,
• sa température de couleur,
• son temps d'allumage (temps pour obtenir 60 % du flux lumineux indiqué sur l'emballage),
• le nombre de cycles d'allumage, extinction,
• sa capacité à être utilisée avec un variateur et à l'extérieur,
• ses dimensions en mm, culot compris,
• la quantité de mercure contenue dans l'ampoule (pour les lampes fluocompactes).
Toutefois, l'ancienne étiquette (sur votre document original page 5) pourra encore être présente jusqu'au 28.02.2023 sur les cartons des ampoules déjà mises en vente avant le 1er septembre 2021. Sur celle-ci, l'échelle va de A++ à E : les produits A++ sont les mieux notés, mais les moins bons sont classés A.