quatre bonnes raisons de se chauffer au bois
Se chauffer au bois, c'est profiter d'une énergie renouvelable disponible localement, améliorer son confort en profitant des derniers systèmes tout en réduisant sa facture de chauffage.
1. Un combustible renouvelable.
Le bois est la première source d'énergie renouvelable utilisée en France. Il y est présent en abondance sans besoin de l'importer, contrairement aux énergies fossiles qui sont plus fortement émettrices de CO2. Ainsi, le bois énergie permet de renforcer l'indépendance énergétique de la France et de contribuer à limiter le changement climatique, tout en générant des emplois locaux et non délocalisables.
2. Un chauffage de plus en plus économique.
Le prix du bois est plutôt stable, contrairement à ceux du gaz et de l'électricité qui sont plus dépendants du marché mondial et qui ne cessent d'augmenter. Adopter le chauffage au bois est donc particulièrement rentable sur le long terme.
Sur la base des prix de l'énergie en 2020, un ménage dépense :
• 89 à 110 € par MWh pour s'équiper, utiliser et entretenir un poêle, un insert ou une chaudière à bûches (125 à 144 € par MWh pour un système à granulés),
• 104 € par MWh pour une chaudière gaz,
• 206 € par MWh pour des radiateurs électriques.
1 MWh = 1 000 kWh.
3. Des performances optimisées.
Le rendement énergétique des systèmes de chauffage au bois a considérablement progressé : celui d'un poêle ou insert récent labellisé Flamme Verte est beaucoup plus élevé que celui d'une cheminée ouverte ou d'un appareil ancien (datant d'avant 2002).
Plus performants, les appareils récents émettent aussi beaucoup moins de polluants.
4. Moins de contraintes à l'usage.
Couper, stocker, rentrer les bûches, recharger le foyer, etc. toutes ces contraintes sont aujourd'hui évitables grâce aux dernières générations d'appareil, à granulés notamment. Ces systèmes sont souvent automatiques et demandent peu de manutention.
Chassez les idées fausses !
Le bois de chauffage détruit les forêts : faux.
La forêt française progresse ! Seulement 64 % du bois de chauffage vient de la forêt, plus précisément de travaux d'entretien sylvicoles (élimination d'arbres de moindre valeur pour favoriser le développement de beaux arbres) ou de coupe de taillis (bois de petites dimensions utilisables uniquement pour le chauffage ou la production de papier ou panneau de construction). Le reste provient de l'exploitation des haies bocagères, des coproduits de scieries (chutes de bois, écorces, sciure, etc.), de l'entretien d'espaces verts et des déchets de bois non traité. Ces différents bois sont ensuite transformés en combustibles (bûches, plaquettes, granulés).
• 64 % du bois provient de la forêt (chêne, châtaignier, charme, etc.),
• 23 % de l'entretien des vergers ou de haies,
• 13 % de la récupération.
Le chauffage au bois pollue : vrai et faux.
Se chauffer au bois permet d'utiliser une énergie renouvelable, de limiter le recours aux énergies fossiles et donc de lutter contre le changement climatique. Cependant, si l'appareil est ancien, ou s'il s'agit d'une cheminée ouverte, la combustion du bois émet beaucoup de polluants qui contribuent à dégrader la qualité de l'air extérieur et s'ajoutent aux autres sources de pollution liées aux transports, à l'agriculture et aux industries. De même, une mauvaise utilisation de l'appareil, aussi récent soit-il, peut être source de pollution. D'où l'importance de la qualité du combustible, de la façon d'allumer et de gérer le feu ou encore de l'entretien de l'appareil et du conduit.
• Le chauffage au bois domestique est responsable de 41 % des émissions annuelles de particules fines (PM2,5) en France,
• brûler 4 bûches dans une cheminée ouverte génère l'équivalent en particules fines de 3 100 km parcourus avec un vieux diesel (des années 90).
En savoir plus : Tuto de l'ADEME "Comment bien se chauffer au bois ?"