tour d'horizon : nos smartphones, pas si "smarts" pour la planète

Depuis 2007 et l'apparition du premier smartphone, la machine s'est emballée. Avec un bilan environnemental et humain qui pose question.

1,43 milliards de smartphones vendus dans le monde en 2021, +6 % par rapport à 2020 (source : Gartner). Un français remplace son téléphone portable tous les 2 ou 3 ans en moyenne.

• Épuisement des ressources naturelles (minéraux et métaux) et des combustibles fossiles,
• rejets toxiques dans l'air, l'eau, les sols, atteintes à la biodiversité,
• émissions de gaz à effet de serre avec beaucoup de transport et d'énergie consommée, notamment pour fabriquer et assembler les composants,
• + des impacts sociaux et sanitaires notamment lies à l'extraction minière : conditions de travail déplorables, atteinte aux droits humains, conflits armés pour disposer des ressources.

Un smartphone fait 4 fois le tour du monde, de la conception à la vente.

1. Conception principalement aux États-Unis et en Asie.

2. Extraction et transformation des matières premières en Amérique Latine, Afrique, Asie et Océanie. 70 matériaux nécessaires dont 50 métaux, rares pour certains (or, argent, tantale, etc.). 200 kg de matières excavées pour quelques grammes de minerais utilisés au final.

3. Fabrication des principaux composants dans des pays (États-Unis, pays d'Asie et Europe) où le mix énergétique dépend beaucoup des énergies fossiles (gaz de schiste, charbon, etc.). 180 étapes nécessaires pour la fabrication des composants électroniques. 3/4 des impacts environnementaux du smartphone sont liés à sa fabrication.

4. Assemblage en Asie.

5. Distribution vers le reste du monde, principalement en avion.